Pierre Magne enseigne la philosophie pour veiller sur le sens des mots, comme s’ils étaient des points lumineux qui ne brillent qu’au plus noir de la nuit. Et pour être près de la jeunesse, sentir et suivre la vague des nouveaux venus. C’est comme cela qu’il renouvelle de jour en jour son amour pour le monde.
Après un pan de vie dans la grande ville, il s’est installé dans une vallée mouvementée de collines afin d’essayer d’y découvrir s’il est possible d’appartenir sans détenir. Avec d’autres, il cherche à fortifier l’amitié pour les temps qui s’en viennent. Et, tout à côté de la société, près d’une rivière, il y apprend la cordonnerie. En anglais, soles et souls, semelles et âmes, se disent pareil.